Blogue Aduaneiro, Alfândegas, Customs, Douanes, Aduanas, Comércio Mundial, Import-Export: Les pauvres et le commerce mondial

01-06-2010
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"L'emploi des pauvres n'a pas suivi le boom du commerce mondialPar Laura MacInnislun 12 oct, 15h45Le boom du commerce mondial ces 20 dernières années n'a pas été accompagné d'une amélioration de la qualité de la plupart des emplois dans les pays les plus pauvres, relève un rapport conjoint du Bureau international du travail (BIT) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).La plupart des travailleurs des pays en voie de développement continuent à être confrontés à de bas revenus et une sécurité de l'emploi réduite, même dans les secteurs liés à l'exportation, précise ce rapport, qui risque de rendre amère pour certains la pilule d'un nouvel accord mondial sur le commerce.En 2007, le commerce international a représenté plus de 60% du produit intérieur brut mondial, contre moins de 30% au milieu des années 1980, mais, dans le même temps, le nombre de travailleurs précaires est resté constant, quand il ne s'est pas accru dans certains des pays les plus pauvres défavorisés."La forte croissance de l'économie mondiale n'a pas, pour le moment, conduit à une amélioration correspondante des conditions de travail et du niveau de vie pour nombre de gens", notent le BIT et l'OMC dans leur document commun.Les travailleurs précaires de secteurs comme le bâtiment, l'agriculture et les mines ne paient généralement pas d'impôts et sont privés de bénéfices sociaux comme les primes d'invalidité ou de retraite. Ils restent aussi vulnérables qu'avant le boom du commerce", poursuit le rapport."Même dans l'économie officielle, une proportion croissante de travailleurs ne sont pas déclarés ou travaillent dans des conditions précaires. Cet état de fait va probablement empirer avec la crise financière mondiale", écrivent les directeurs de l'OMC et du BIT, Pascal Lamy et Juan Somavia.Les 153 membres de l'OMC travaillent depuis huit ans à la conclusion d'un nouvel accord dans le cadre du "cycle de Doha", qui devrait ouvrir au libre-échange une nouvelle série de marchandises et de services.Le futur accord, dont la négociation a débuté en 2001 au Qatar, devrait aussi réduire les subventions versées par les Etats à leur agriculteurs et ouvriers d'usines pour les mettre à l'abri de la concurrence mondiale.Mais les grands ensembles économiques comme l'Inde, la Chine, l'Union européenne ou les Etats-Unis, renâclent à renoncer à ces boucliers, repoussant ainsi les perspectives d'un accord global, qui requiert un consensus.Selon le rapport conjoint OMC-BIT, la croissance qui a suivi les précédents cycles de négociations commerciales et les divers accords bilatéraux ou régionaux ont principalement bénéficié aux employés qualifiés, et non aux travailleurs manuels.Les deux organisations estiment néanmoins que la flexibilité offerte par le processus de Doha devrait encourager les pays en développement à observer des pratiques vertueuses du travail et à amener à long terme plus de travailleurs dans le giron d'un marché régulé de l'emploi."N'ouvrir que certains secteurs de l'économie en continuant à en protéger d'autres de la compétition étrangère ne ferait probablement qu'aggraver les distorsions dans l'économie, sans nécessairement apporter des avantages macroéconomiques."Version française Marc Delteil"Plus d'infos...(in yahoo.fr)


"L'emploi des pauvres n'a pas suivi le boom du commerce mondialPar Laura MacInnislun 12 oct, 15h45Le boom du commerce mondial ces 20 dernières années n'a pas été accompagné d'une amélioration de la qualité de la plupart des emplois dans les pays les plus pauvres, relève un rapport conjoint du Bureau international du travail (BIT) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).La plupart des travailleurs des pays en voie de développement continuent à être confrontés à de bas revenus et une sécurité de l'emploi réduite, même dans les secteurs liés à l'exportation, précise ce rapport, qui risque de rendre amère pour certains la pilule d'un nouvel accord mondial sur le commerce.En 2007, le commerce international a représenté plus de 60% du produit intérieur brut mondial, contre moins de 30% au milieu des années 1980, mais, dans le même temps, le nombre de travailleurs précaires est resté constant, quand il ne s'est pas accru dans certains des pays les plus pauvres défavorisés."La forte croissance de l'économie mondiale n'a pas, pour le moment, conduit à une amélioration correspondante des conditions de travail et du niveau de vie pour nombre de gens", notent le BIT et l'OMC dans leur document commun.Les travailleurs précaires de secteurs comme le bâtiment, l'agriculture et les mines ne paient généralement pas d'impôts et sont privés de bénéfices sociaux comme les primes d'invalidité ou de retraite. Ils restent aussi vulnérables qu'avant le boom du commerce", poursuit le rapport."Même dans l'économie officielle, une proportion croissante de travailleurs ne sont pas déclarés ou travaillent dans des conditions précaires. Cet état de fait va probablement empirer avec la crise financière mondiale", écrivent les directeurs de l'OMC et du BIT, Pascal Lamy et Juan Somavia.Les 153 membres de l'OMC travaillent depuis huit ans à la conclusion d'un nouvel accord dans le cadre du "cycle de Doha", qui devrait ouvrir au libre-échange une nouvelle série de marchandises et de services.Le futur accord, dont la négociation a débuté en 2001 au Qatar, devrait aussi réduire les subventions versées par les Etats à leur agriculteurs et ouvriers d'usines pour les mettre à l'abri de la concurrence mondiale.Mais les grands ensembles économiques comme l'Inde, la Chine, l'Union européenne ou les Etats-Unis, renâclent à renoncer à ces boucliers, repoussant ainsi les perspectives d'un accord global, qui requiert un consensus.Selon le rapport conjoint OMC-BIT, la croissance qui a suivi les précédents cycles de négociations commerciales et les divers accords bilatéraux ou régionaux ont principalement bénéficié aux employés qualifiés, et non aux travailleurs manuels.Les deux organisations estiment néanmoins que la flexibilité offerte par le processus de Doha devrait encourager les pays en développement à observer des pratiques vertueuses du travail et à amener à long terme plus de travailleurs dans le giron d'un marché régulé de l'emploi."N'ouvrir que certains secteurs de l'économie en continuant à en protéger d'autres de la compétition étrangère ne ferait probablement qu'aggraver les distorsions dans l'économie, sans nécessairement apporter des avantages macroéconomiques."Version française Marc Delteil"Plus d'infos...(in yahoo.fr)

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